5e colloque RIFReQ
17 juin 2015 - 31 janv. 2016 Montpellier (France)

Appel à contributions

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Revivez cet événement sur le blog réalisé par les étudiants du Master 2 du département Information et Communication de l'ITIC Montpellier 3 :  

https://medium.com/search?q=RIFREQ

 

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PUBLICATION DES ACTES

Dépot des textes (version finale) au plus tard le 28/09/2015

>>> Consignes aux auteurs en vue de la publication des actes dans la revue "Recherches Qualitatives" (Hors Série : les Actes http://www.recherche-qualitative.qc.ca/revue/les-collections/hors-serie-les-actes/ )

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APPEL A COMMUNICATIONS

Prudence empirique et risque interprétatif

5ème colloque du Réseau International Francophone de la Recherche Qualitative (RIFReQ)

  

17, 18, 19 juin 2015

 Université Paul Valéry – Montpellier

 Route de Mende 34 199 Montpellier Cedex 5

 

 

Télécharger l'appel complet

 

Délibérément pluridisciplinaire, ce colloque est ouvert à tous les enseignants-chercheurs, doctorants et professionnels qui intègrent des approches qualitatives dans leurs pratiques. Il entend développer les échanges et les débats entre les chercheurs et praticiens concernés par la recherche qualitative, quelle que soit leur appartenance disciplinaire : sociologie, psychologie, anthropologie, sciences de l'information et de la communication, sciences de gestion, sciences infirmières et sciences médicales, etc.

Organisé par le Réseau Francophone de Recherche Qualitative (RIFReQ), l’Association pour la Recherche Qualitative (ARQ) le laboratoire LERASS-CERIC, les Départements Information-Communication et Documentation de l’ITIC à l’Université Paul Valéry, Montpellier, en collaboration avec le laboratoire EPSYLON, le département de Médecine Générale de la Faculté de Médecine de Montpellier-Nîmes, les Universités Montpellier 1 et Paul Valéry, Montpellier

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 Problématique du colloque

Le colloque RIFReQ de 2015 s’inscrit dans la continuité des travaux des deux colloques précédents. En 2011, les participants ont questionné les chemins méthodologiques « du singulier à l’universel », menant, à partir de leurs singularités, de la singularité de chaque terrain, vers la généralisation, la reproductibilité ou la significativité. En 2013, laissant en suspens l’examen des processus de validation scientifique, la recherche a porté sur les logiques de la découverte, intimement liées à l’attitude de curiosité et de créativité du chercheur. Le colloque de 2015 propose de relier ces deux dimensions, en tension pour le chercheur en tant qu’acteur social, inévitablement engagé dans un projet collaboratif nécessitant prudence et prise de risque  : logique de découverte et cadres institutionnels et économiques prescripteurs, personnalité singulière du chercheur et visées de la recherche, données hétérogènes, pléthoriques et activité interprétative, démarches de recherche et auto-contraintes, outillage et dépendances, cadres libérateurs et contraignants

 

Axe 1 : Personnalité, sensibilité et éthique du chercheur, style de recherche

Les participants au colloque RIFREQ de 2011 se sont interrogés sur la posture du chercheur et la portée généralisante de recherches plaçant la créativité « au cœur de l’humain et de sa singularité ». C’est sur les conditions et les procédures de la créativité scientifique qu’ont porté les travaux du colloque de 2013, dans une problématisation soulignant l’importance de l’attitude créative du chercheur, cette disposition constituant le « sel de son existence scientifique » à côté de « toutes les incitations institutionnelles et programmes de subventionnement ».

La quête de savoir et la capacité d’étonnement sont les conditions de la découverte. Avec la « sérendipité », terme à l’honneur depuis deux décennies, c’est aussi la portée de la recherche qui est questionnée, car ce terme est implicitement ou explicitement associé à l’innovation, comme en témoigne par exemple, l’initiative « Union de l’innovation » de la stratégie 2020 pour l’Europe. Les découvertes doivent très vite déboucher sur la reproductibilité, sur la mise en marché de nouveaux produits ou services dans une logique marchande, ou sur des améliorations rapidement transférables, dans une logique d’innovation sociale. Ces injonctions d’innovation placent le chercheur en situation de respecter des standards productifs, marchands ou sociaux, le confrontent à des exigences de plus en plus fortes, parfois différentes ou contradictoires, émanant de commanditaires privés comme d’instances d’évaluation scientifiques. Comment le chercheur se positionne-il en tension entre ces impératifs divers, voire divergents? Comment peut-il assumer la collaboration avec son équipe, les institutions scientifiques, les partenaires socio-professionnels, les acteurs de terrain ? Comment le chercheur peut-il concilier différents enjeux subjectifs, éthiques, scientifiques, économiques, sociaux ? Quel espace de liberté peut-il négocier ?

Comment préserver la possibilité qu’advienne une découverte dans des cadres peu flexibles et des étapes programmées ? Comment favoriser la créativité dans le monde de la recherche académique ? De quelle prudence et de quelle rigueur les chercheurs qualitatifs doivent-ils faire preuve vis-à-vis de leurs partenaires et commanditaires ? Comment justifient-ils le recours aux méthodes qualitatives, parfois perçues comme chronophages ou inefficaces, auprès des partenaires publics ou privés de la recherche ?

Doivent-ils assumer le lien, désormais posé comme allant de soi, entre créativité et innovation, et ce faisant, tenter de satisfaire les exigences de productivité et d’efficience de la recherche ? Doivent-ils défendre la recherche qualitative comme un principe de précaution face aux dérives quantitativistes du modèle économique dominant, générant exclusion et précarité ? Doivent-ils promouvoir la recherche qualitative en tant que prise de risque, favorisant la créativité et l’innovation sociale ? Ou doivent-ils défendre la logique d’une découverte «résistante », face à la logique de rentabilité de l’innovation ?

 

Axe 2 : Statut des données en recherche qualitative : traces numériques, recueil et exploitation de données numériques

Avec l’accélération des évolutions socio-techniques, et en particulier le foisonnement des dispositifs et outils numériques, les pratiques de recueil et d’analyse des données évoluent. Qu’ils travaillent en terrain numérique ou en terrain « réel », les chercheurs qualitatifs disposent d’outils d’enregistrement leur permettant de conserver à l’état brut des corpus volumineux et hétérogènes de données, textuelles, iconiques, sonores, ou audiovisuelles. Ont-ils la capacité de les transcrire, de les exploiter ? Quelles dispositions méthodologiques, légales ou déontologiques requièrent l'existence et la conservation de ces corpus de données biographiques ?

Comment peut-on comparer des données hétérogènes ? Doit-on recourir à toujours plus d’applications pour sélectionner, trier, catégoriser, « faire parler » ces données ? Comment prendre en compte, dans les analyses, les usages prescrits de ces dispositifs techniques, orientant la lecture et l’analyse des résultats ? Peut-on encore parler de recherche qualitative quand elle est assistée par des « actants » mobilisant des algorithmes et des statistiques ? Sont-ils identifiés, tous ceux, acteurs et actants, qui concourent à cette chaîne interprétative ? « Qui suis-je » et quelle interprétation j’ose dans un environnement de cognition distribuée ? Peut-on encore identifier des moments  distincts et complémentaires entre les méthodes qualitatives et les méthodes quantitatives ? Quelle place le chercheur qualitatif veut-il occuper, en relation avec les développeurs, les institutions, les associations, les journalistes, les citoyens, dans un contexte de « big data », avec l’ouverture de données brutes au public ? Peut-il proposer des analyses ou des applications qualitatives autres que des cartographies dynamiques ?

 Enfin, la numérisation des corpus de données ouvre‐t‐elle des possibilités inédites de travail collaboratif ? L'existence, la conservation voire le partage de tels corpus dynamisent-ils le débat scientifique ?

 

Axe 3 : Vers des processus d’hybridation des démarches et des méthodes ?

Pour tenter de concilier des enjeux différents, des attentes et logiques d’action divergentes, des sources d’information hétérogènes, le chercheur « pluriel » peut être confronté à de nouveaux dilemmes qui peuvent devenir des sources de créativité méthodologique et technique. Quels risques interprétatifs peut-il assumer, en proposant, dans une approche pragmatique, de nouveaux agencements de méthodes, des métissages de méthodes existantes, ou des hybridations instrumentales ? De quelle prudence doit-il faire preuve, dès lors qu’il encourt le risque de faire éclater la cohérence systémique de son dispositif de recherche, en introduisant des disruptions entre les méthodes et instruments utilisés, et leur articulation avec des référents épistémologiques et théoriques ?

 Hormis le croisement ou l’hybridation des approches et des méthodes, peut-on relever la création de nouvelles approches, de nouvelles méthodes ? Quels sont les processus d’institutionnalisation de nouvelles émergences méthodologiques et instrumentales ? De quelles découvertes, et de quelles innovations la recherche qualitative peut-elle se prévaloir ?

A partir des expériences et avancées méthodologiques de cette décennie, et à l’aide des technologies disponibles actuellement, pourrait-on dresser une nouvelle typologie dynamique des méthodes qualitatives ? Pourrait-on synthétiser et visualiser, de façon dialogique et heuristique, les acquis consensuels de la communauté scientifique des chercheurs qualitatifs, mais aussi les émergences nouvelles, les problématiques et controverses que de nouvelles associations de démarches, de méthodes ou de techniques suscitent ?

 

Axe 4 : « Carte blanche » aux propositions subversives ou alternatives

Peuvent être reçues des contributions relevant de la problématique du congrès qui ne s’inscriraient pas dans l’un ou l’autre des trois axes. « Carte blanche » accueille les propositions qui traversent ou bousculent le découpage thématique de cet appel à communications.

Cet espace offre également la possibilité à des collectifs de soumettre des projets d’ateliers structurés autour de questionnements communs.

 

 Comités

Comité scientifique 

 
Abdelkader Abdellilah (DZ)
Pierre-Yves Barbier (CA)
Colette Baribeau (CA)
Martine Beauvais (FR Lille)
Denis Benoit (FR UPV, Mtp)
Isabelle Boulze (FR UPV Mtp)
Gérard Bourrel (FR UM1 Mtp)
Denis Brouillet (FR, UPV, Mtp)
Alain Chante (FR UPV, Mtp)
Chantal Charnet (FR UPV, Mtp)
Bernard Clary (FR UM1, Mtp)
Catherine De Lavergne (FR UPV, Mtp)
Pierre-André Dupuis (FR Nancy)
Hakim Hachour (FR, Paris)
Jean-Jules Harijaona (MG)
Emmanuelle Jacques (FR, UPV, Mtp)
Ljiljana Jovic  (FR)
Reiner Keller (DE)
Rolando Lalanda Gonçalves (PT Açores)
Margarida Lalanda Gonçalves (PT Açores)
Pina Lalli (IT Bologne)
Christophe Lejeune (BE)
Chritian Le Moënne (FR Rennes)
Gregory Ninot (FR, UM1, Mtp)
Agnès Oude Engberink (FR, UM1, Mtp)
Pierre Paillé (CA)
Chantal Royer (CA)
Marie Santiago Delefosse (CH)
Marc-Henri Soulet (CH)
Céline Paganelli (FR UPV, Mtp)
Gérard Régimbeau (FR UPV, Mtp)
Lorraine Savoie-Zajc (CA)
Pierre Vermersch (FR)
 

 Comité d’organisation 

Responsables :

Valérie Méliani
Sidonie Gallot


Pierre Camille-Delahaye
Audrey de Ceglie
Hans Dillaerts
Nadia Hassani
Marie Caroline Heïd
Patricia Jullia
Roberto Muschietti
Sophie Vaillies
Nathalie Verdier

 

Modalités d'inscription et de dépôt des propositions et communciations

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>>> Télécharger l'appel complet

 

Contact : rifreq2015@gmail.com

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